Comme c’est pratique.

Une garde des sceaux empêtrée dans ses projets et qui se fait huer chaque jour, un premier ministre qui ne sait plus ce que le mot faillite veut dire (imaginez les conséquences de ce genre de propos de comptoir si nous disposions encore d’une monnaie nationale), une croissance en berne après 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux, des grèves qui se profilent, un texte sur l’immigration qui ne passe pas, des sondages qui baisssent… Comment faire pour se dégager de ce mauvais pas quand on est descendu en première ligne pour tout mener de front ? Comment répondre à la presse quand on a instauré un point quotidien animé par son porte parole ?

Facile. Faites parler d’autre chose. Enfin, refusez de commenter « la » rumeur. Mais assurez vous que tout le monde en parle. Comment ? Vous pensez que toute la presse et tous les médias ne vont pas tomber dans le panneau et vont vous parler de politique ? Allez… plus c’est gros, mieux ça passe. Quelque chose me dit que les ennuis supposés du couple Sarkozy n’ont pas fini de sortir notre over-président des ornières dans lesquelles il s’est jeté…