Les nazillons s'éclatent sur Internet. Je suis tombé sur un site vendant sans complexe des objets et des t-shirts assurant la promotion d'Arkan, de Pinochet, et d'autres réjouissances du même genre.
Voici un extrait du mail que j'ai envoyé au fournisseur de contenu de ces sympathiques commerçants :
"(..) Je suis extrêmement choqué par certains articles vendus par votre intermédiaire. Les articles présentés sur http://XXXX constituent une incitation à la haine raciale et une apologie de crimes contre l’humanité. T-shirts « ca sent le brûlé » d’un goût plus que douteux à la suite des récents et tragiques incendies parisiens, Tshirt « Arkan » rendant hommage à Zeljko Raznatovic, alias Arkan, chef d'une milice paramilitaire serbe coupable d’épuration ethnique au Kosovo. Que dire des T-shirts, des badges et des strings « Augusto Pinochet » ? Les milliers de morts et de disparus sous sa dictature au chili apprécieront.
Au vu de vos terme et conditions j’imagine que vous n’êtes pas forcément avisés des articles vendus par cette boutique ; j’espère que conformément aux termes et conditions présentées en ligne, ce site sera désactivé."
J'ai hésité un moment avant de mettre cet article en ligne. Je ne tiens pas particulièrement à faire de la pub à ces individus, je n'ai pas super envie de servir de cible à l'extrême droite, je suis opposé à toutes les chaînes e-mails (d'ailleurs, évitez de faire un copier coller et de transmettre ce message à tout votre répertoire) mais je me suis dit que si je ne le faisais pas, je n'étais pas sur que quelqu'un le fasse. En revanche, je n'ai pour l'instant pas publié l'adresse du site en question sur mon blog pour éviter la pub massive, mais je tiens cette adresse à disposition de qui me la demandera.
Je compte donc maintenant sur votre mobilisation, car, ensemble on est plus fort. Reprenez à votre compte cette info et mobilisez vous ! Ainsi, je vous invite tous à envoyer des mails à cette société ( http://www.spreadshirt.net/Contact.134.0.html )pour que la mémoire de milliers de vicitmes cesse d'être piétinée, clic après clic. Rien ne vaut la mobilisation collective !