Les jours se suivent (voir mon dernier post à ce sujet) et les analyses sur l'immobiler divergent. Mardi dernier, dans une cérémonie de voeux d'une institution bancaire mutualiste, j'ai testé quelques interlocuteurs sur le sujet. Les réponses étaient plutôt celle que l'on avait l'habitude d'entendre il y a quelques mois : "Malgré la récente remontée, les taux sont historiquement bas", "Stabilisation des prix, mais pas de baisse en 2006", " la demande reste supérieure à l'offre et les produits d'emprunt restent de bonnes  occasions pour beaucoup de ménages".

Ce qui est curieux, c'est que les agences de mon quartier ou dans Paris  semblent plutôt en galère : étiquettes "frais d'agences inclus" rajoutées sur tous les prix affichés en vitrine cette semaine, nombreux prix "stickés" à la baisse", pancartes "à vendre" ou "à louer" qui fleurissent quand on lève un peu les yeux dans ma bonne vieille rue de Montreuil.

Et de plus, de nombreux analystes prédisent une baisse prochaine et conséquente : Marc Touati, M. Guérin de Particulier à Particulier… Seule la FNAIM conteste cet horizon, alors même que Century 21 analyse 2006 comme une "année pour le moins incertaine"   qui pourrait se caractériser par "une simple détente comme le souhaite la plus grande partie des acteurs, mais aussi connaître comme commencent à le prédire certains l'amorce d'un retournement plus profond, qui prendrait à revers nombre d'acquéreurs récents, lourdement endettés ! "

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