Vélocypède

Ayé. J’ai fait mon petit tour de Vélib’ ce matin pour aller à Solférino. Quelques minutes pour prendre mon vélo à Saint-Blaise. Pas évident de trouver la bonne borne quand les étiquettes numérotées n’y ont pas été apposées. J’enfourche l’engin. On avait beaucoup dit qu’il était lourd, je n’ai pas trouvé son poids gênant. J’ai même eu l’impression qu’il était plus léger que le Vélo’v lyonnais que j’ai essayé il y a quelques mois de cela. Quelques tours de roues plus tard, je dépose mon Vélib à Châtelet pour dégringoler dans le métro. Je suis un utilisateur multimodal occasionnel parfait ;-).

Vélib répond à un vrai besoin. Je n’abandonnerai pas mon scooter tous les jours pour rouler à vélo. Je sors souvent trop fatigué physiquement du bureau, tard, pour faire une heure de trajet à vélo dans Paris avec quelques belles montées. Mais occasionnellement, lorsque je ne souhaite ou ne peut pas prendre mon scoot, je n’ai pas forcément envie de m’enterrer dans le métro. Le réseau de bus ne correspond pas à tous les besoins. Et bien souvent, les trajets à eux correspondances sont un peu rédhibitoires à l’usage. Alors, 35-40 minutes de trajet, quelques tours de roue, un peu d’exercice, et une seule correspondance, je trouve ça infiniment plus simple, plus adapté et plus agréable que 50 minutes minimum de métro, avec 5 à 10 minutes de marche avant et deux (longues) correspondances.

Un bon point pour Vélib’, et un salut amical à tous les râleurs qui ne manqueront pas de se manifester à cette occasion. Heureusement ça ne durera pas puisqu’un autre sujet de polémique parigo-médiatique arrive avec Paris Plage et que les Parisiennes et les Parisiens seront toujours aussi nombreux à en profiter malgré les piaillements de ceux qui n’y ont jamais mis les pieds.

Photo jdp lge sur FlickR