Amis citadins, pendant vos vacances, la vie continue ! Et parfois, elle vous joue quelques tours alors que vous vos prélassez au bord de l’eau. C’est ainsi qu’en rentrant de notre périple toscan, nous nous aperçûmes que notre modeste foyer avait été squatté en notre absence. Un couple de volatiles avait trouvé notre balcon fort à leur goût et en avaient apprécié la quiétude en notre absence au point qu’ils y établirent leur nichée.
Deux oeufs de pigeons reposaient sagement au fond du nid. Le père et la mères se succédaient pour assurer la couvée. Après débat, nous n’eûmes pas à coeur de procéder à une omelette en guise d’IVG pour assurer notre tranquillité.
Il y a une dizaine de jours survint la naissance. Jamais nous n’avions vu créatures aussi vilaines. Que c’est laid un bébé pigeon ! Rose, noirs, couverts d’une bourre jaunâtre, dôtés d’un becs trop grand pour eux, ces rejetons sont stupides et agressifs. Ils ont la délicate manie de chier partout sur le balcon et de piailler en tentant de me mordre à chaque fois que j’ose entrouvrir ce qu’ils considèrent sans doute comme leur fenêtre. Ami lecteur aide moi: je sais que les pigeons ne vivent pas aussi longtemps chez leurs parents que les « Tanguys » humains. Mais combien de temps allons nous supporter ça ?