Agenda minimum

Et c’est reparti. On a des difficultés, on agite un chiffon bien clivant, une posture démago, on ne s’intéresse surtout pas au problèmes de fond. On prépare déjà le sondage Opinionway du Figaro pour « faire » les angles de la presse du début de semaine prochaine.

Et les argus qui iront avec « qu’est ce que je dois faire, les français attendent, une poingée de grévistes… » Comment endormir toutes vélléités de contestation médiatique après un tunnel catastrophique (Kadhafi, bling-bling, conférence de presse, municipales et cantonale, JO, OGM, couacs, président du pouvoir d’achat, les caisses sont vides, Carte familles nombreuses, allocations familiales, franchises santé). Et rentrer sur une victoire dans le tunnel à maronniers médiatique qui va plonger la France dans une douce torpeur jusqu’en septembre (Cannes, Rolland Garros, l’Euro de foot, le bac’, le Tour de France, les juilletistes et les aoûtiens, la canicule ou l’été pourri, les JO).

La maîtrise de l’agenda, ça s’appelle.

Et à chaque fois tout le  monde tombe dans le panneau.